Et vous aurez alors des pensers ridicules.
— C'est en dix neuf cent un qu'un poète m'aima.
Seule je me souviens, moi, vieille qui spécule,
De sa laideur au taciturne qui m'aima.
Je suis laid, par hasard, à cette heure et vous, belle,
Vous attendez le ravisseur longtemps promis
Qui déploie comme un mirage du mont Gibel
Le bonheur d'être deux toujours et endormis.
Très humbles devant voue pleureront des Ricombres
Dormant l'anneau gemmal pour l'éternel baiser
Et des pauvres fameux pour vous vendraient leur ombre
Puis, loin de vous, pensifs, mourraient d'un cœur brisé…
— I mean, would you not die for love? After all, what is life if it does not have love?
— Nothing, according to you poets.
— You are... I've always believed that a woman should be intelligent enough to understand what I'm saying, but not intelligent enough to be able to form ideas or opinions of her own. You, Miss Godwin, have the chance to prove me wrong.
Me and this fat kid
We ran, we ate and read books
And it was the best.
Lorsque grâce aux printemps vous ne serez plus belle,
Vieillotte grasse ou maigre avec des yeux méchants,
Mère gigogne grave en qui rien ne rappelle
La fille aux traits d'infante immortelle en mes chants,
Il reviendra parfois dans votre âme quiète
Un souvenir de moi différent d'aujourd'hui
Car le temps glorieux donne aux plus laids poètes
La beauté qu'ils cherchaient cependant que par lui.
Comme un éléphant son ivoire,
J’ai en bouche un bien précieux.
Pourpre mort!... J’achète ma gloire
Au prix des mots mélodieux.
Et montant au soleil, en son vivant foyer
Nos deux esprits iront se fondre et se noyer
Dans la félicité des flammes éternelles;
Cependant que sacrant le poète et l’ami,
La Gloire nous fera vivre à jamais parmi
Les Ombres que la Lyre a faites fraternelles.