Et si je te racontais comment la pluie me fait frémir Et si je t’expliquais comment ne pas parler d’avenir Et si je te murmurais comment aimer sans te trahir Et si tu me demandais comment cela va-t-il finir L’eau pure coule dans nos veines, nos chairs sont vives de lumière Les yeux ouverts sur les ténèbres, nous connaissons si bien nos rêves.
— Ah, but you don't want to abandon him the way you were abandoned.
— Was I?
— Like I said, an open book.
— How would you know that?
— I spent many years in Neverland, home of the lost boys. They all share the same look in their eyes... the look you get when you've been left alone.
— Yeah, well, my world ain't Neverland.
— But an orphan's an orphan.
No one has eyes in the back of their heads.
Ils me disent, tes yeux, clairs comme le cristal:
«Pour toi, bizarre amant, quel est donc mon mérite?»
– Sois charmante et tais-toi! Mon coeur, que tout irrite,
Excepté la candeur de l’antique animal,
Ne veut pas te montrer son secret infernal,
Berceuse dont la main aux longs sommeils m’invite,
Ni sa noire légende avec la flamme écrite.
Je hais la passion et l’esprit me fait mal!
Et j’attends enfin leurs remèdes.
Pour ne pas mourir au soleil,
Mourir sans espoir au soleil!
J’attends qu’ils lavent mes yeux tièdes
Où tant de pauvres ont sommeil!
Et le Romain sentait sous la lourde cuirasse,
Soldat captif berçant le sommeil d’un enfant,
Ployer et défaillir sur son cœur triomphant
Le corps voluptueux que son étreinte embrasse.
Tournant sa tête pâle entre ses cheveux bruns
Vers celui qu’enivraient d’invincibles parfums
Elle tendit sa bouche et ses prunelles claires
Et sur elle courbé, l’ardent Imperator
Vit dans ses larges yeux étoilés de points d’or
Toute une mer immense où fuyaient des galères.
Ton front marmoréen, ta démarche si fière
Et de tes yeux profonds l’insoutenable ardeur
Font plier mon orgueil sous ta calme grandeur
Je te crains et je t’aime ô douce meurtrière
U, cycles, vibrements divins des mers virides,
Paix des pâtis semés d’animaux, paix des rides
Que l’alchimie imprime aux grands fronts studieux;
O, suprême Clairon plein des strideurs étranges,
Silences traversés des Mondes et des Anges:—
O l’Oméga, rayon violet de Ses Yeux!